1924: Kevork Georges Markarian et son épouse Vartanouche, arméniens de nationalité libanaise arrivent en France.
1926: naissance de leur troisième fils, Henri MARKARIAN, le vrai nom de Marc Aryan qui est donc né en France à Valence dans la Drôme le 14 novembre 1926.
(1926 et non pas 1935: année de naissance toujours mentionnée par Marc Aryan dans sa bio officielle afin de rajeunir son image dès le début de sa carrière en Belgique. Mais en fait il est bien né en 1926, date rendue publique par sa veuve depuis la récente rénovation de la croix sur la tombe de Marc).
Henri est le 3ème d’une fratrie de 7 enfants dont les deux aînés sont morts en bas âge. Il a 3 soeurs et un frère. Dans la famille Markarian sont donc nés dans l'ordre:Didierpassion
Henri, l'aîné; puis Zizi (ou Zig, de son vrai prénom Alice, Anahid en arménien), suivi de Jeanine, puis Dominique (de son vrai prénom Paulette), et enfin Jacques, le cadet.
1930: Rien ne semblait destiner Henri à la musique et, passionné comme beaucoup d’enfants qui se passionne pour la guerre et les uniformes, il décide dès l’âge de 4 ans de devenir…général.
1936: son père, Georges (Kevork) Markarian réunissant toutes ses économies achète un petit moulin artisanal dans la basse ville de Valence au bord du Rhône où il fabrique des spécialités alimentaires orientales. Il fonde ainsi la société Markal (70 années plus tard la société Markal spécialisée en produits bio existe toujours et emploie 45 personnes).
1936-1943: l’adolescent Henri se fait remarquer au lycée Emile-Loubet par son caractère renfermé et indépendant.
Henry Markarian à 15 ans Il suit attentivement les cours qui l'intéressent –notamment la littérature et les langues étrangères – mais il n’hésite pas à ‘oublier’ certaines compositions de physique ou de mathématiques qui l’ennuient, leur préférant une promenade solitaire et romantique sur les bords du Rhône. C’est là qu’il commence à écrire des poèmes et ….. des chansons. Mais cette conception des études n’est pas du goût de ses professeurs et Henri se fait congédier deux fois du lycée, puis du collège où il est inscrit. Avec de telles références il lui est difficile de trouver une école qui veuille l’accepter et ses parents, de condition modeste, ne peuvent l’envoyer en pension dans une autre ville ou dans un établissement privé.
1944-1945: Qu’à cela ne tienne, Henri décide de suivre des cours par correspondance, travaille d’arrache-pied, étudie trois années de cours en une seule et… se présente au bac. Mais la témérité n’est pas toujours récompensée et Marc échoue au baccalauréat.
1946: à 20 ans suite à ses «trois jours» pour le service militaire, Henri souffre régulièrement de malaises. Après quoi, peu à peu, on se rend compte qu’il a une grave malformation. Il subit une lourde opération. Suite à quoi il passe deux ou trois années très difficiles car, à l’époque, il s’agit bien plus qu’aujourd’hui d’une très lourde opération avec de lourdes conséquences. La Faculté le considère même comme perdu. On l’envoie en sanatorium à la montagne et, pendant 2 ans, Marc se battra contre la mort.
Période difficile mais féconde. La sensibilité du jeune homme s’aiguise; il lit beaucoup, commence à penser sérieusement à la musique.
Puis, un beau matin, c’est le retour à la maison. La santé est encore fragile, mais la volonté est claire et solide. Marc Aryan se met au travail; il apprend le piano, le solfège, l’harmonie, le contrepoint, tout cela tout seul. Et pendant plus de 3 ans il travaille 10-12 parfois 16 heures par jour. Il étonne un jour un de ses camarades en classe de fugue en lui jouant de bout en bout la sonate «Appassionata» de Beethoven. Ses parents devant tant de courage, le laissent faire.
1951: Henri a 25 ans. Son père fait de lui le directeur commercial de son usine de semoule. Henri accepte à contrecoeur de seconder son père mais en déclarant tout net qu’il partira un jour à Paris pour s’occuper de littérature ou de musique. A l’usine Il s’avère qu’Henri a le caractère lucide et l’habitude d’un homme d’affaires.
1985: en avril il se rend aux Etats-Unis pour y donner plusieurs concerts à Los Angeles.
Mai 1985: sortie du SP Ta Victoire avec son instrumental en face B.
Le 30 novembre 1985 au petit matin Marc Aryan réveille son épouse car il est pris d'un malaise. Le temps d'aller à la salle de bain, il s'évanouit. Le médecin appelé d'urgence ne peut que constater sa mort.
Cette disparition soudaine met fin à une vie fort remplie.
Marc Aryan a été enterré le 4 décembre 1985 au cimetière de Ohain
Si vous désirez en savoir encore plus sur Marc Aryan rendez sur: info et credit : http://users.pandora.be/didierpassion/
d'ou est déjà extrait ce billet biographique
Bonjour,
Même si vous citez mon site je ne suis pas très heureux que vous copiez littéralement mon travail (plus de 7 ans de recherche) de rédaction de la bio de Marc Aryan. Je préfererais voir ici seulement qq dates suivi du lien vers mon site.....
Rdv donc sur http://users.pandora.be/didierpassion/
Adolescente , j'aimais tes chansons ,je les écoute avec nostalgie.
Je ne me lasserais jammais de tes chansons si belle
Bisous pour toi au paradis .
Dina
Bonjour,
J'ai lu avec grand intérêt et beaucoup de respect ce qui précède concernant Marc Aryan qui habitait la même commune que moi et dont j'écoute régulièrement les chansons. Vous serait-il possible de m'indiquer où et comment me procurer l'accompagnement intrumental (pas en karaoké) de "Si j'étais le fils d'un roi" et "Bête à manger du foin", si toutefois cela existe et est permis. Bien merci et bravo pour votre récit.
GD
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